En septembre 2024, les Ministres en charge de la Pêche de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) se sont rencontrés à Dar es Salaam (Tanzanie) pour échanger sur le thème « Accélérer les actions pour les océans, une pêche et une aquaculture durables et résilients dans les pays et régions membres de l’OEACP ».
En avril 2024, l’Autorité en charge de la pêche et de l’aquaculture au Libéria (NaFAA) a invité plusieurs parties prenantes du secteur de la pêche à valider un projet de plan de gestion des pêches pour une pêcherie de crevettes profondes multi-espèces, qui sont très vulnérables et déjà surexploitées. La LAFA déplore qu'aucun processus n'ait été mise en œuvre pour impliquer les différentes parties prenantes lors de l'élaboration du plan de gestion.
En 2022, la pêche artisanale africaine a demandé que la mise en œuvre des directives de la FAO sur la pêche artisanale soit inscrite en permanence à l'ordre du jour du nouveau Sous-Comité et a insisté sur le fait qu'il était essentiel de permettre aux organisations de pêche artisanale de participer activement à ses discussions.
Depuis 2010, le Sénégal a mis en place des CLPA comme système de cogestion dans la pêche. Ils visent à résoudre les problèmes au niveau local et à faire participer les pêcheurs du suivi, contrôle et surveillance dans les pêches. Néanmoins, pour que ce système soit mis en œuvre de façon efficace, il manque de moyens. Reportage par Paule Kadja Traoré.
Les opérations de pêche industrielle dans les eaux camerounaises sont dominées par des chalutiers d'origine étrangère en société mixte avec des entrepreneurs locaux, 83 % de ces navires étant liés à des entités chinoises. Ces chalutiers sont autorisés à exploiter les stocks de poissons au-delà de 3 milles nautiques de la côte, y compris les crevettes très prisées.
Bien qu'il soit illégal pour les navires étrangers de pêcher au Ghana, au cours de la dernière décennie, les navires appartenant à des Chinois ont proliféré. Des hommes d'affaires bien connectés avec le pouvoir servent de couverture à cette industrie de la pêche au chalut. Le Ghana perd 50 millions d'euros par an, mais le plus inquiétant est le fait que la surpêche sévère a un impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le pays.
Le pays d'Afrique de l'Ouest a acheté des équipements pour un Centre de Surveillance des Pêches grâce aux fonds de l’appui sectoriel de l’APPD. Les pêcheurs gambiens réclament plus de transparence, notamment la publication de la liste des licences de pêche, ce qui faciliterait la surveillance participative.
Récemment construits en Chine, ces navires, les Hao Yuan Yu 860, 861, 862, 863, 865 et 866, sont arrivés mi-juin à Monrovia après avoir été refusés au Mozambique. Cette demande suit une tendance de demandes de licences par des navires d'origine chinoise dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, comme le Sénégal et le Ghana.
