En avril 2024, l’Autorité en charge de la pêche et de l’aquaculture au Libéria (NaFAA) a invité plusieurs parties prenantes du secteur de la pêche à valider un projet de plan de gestion des pêches pour une pêcherie de crevettes profondes multi-espèces, qui sont très vulnérables et déjà surexploitées. La LAFA déplore qu'aucun processus n'ait été mise en œuvre pour impliquer les différentes parties prenantes lors de l'élaboration du plan de gestion.
Dans un souci de transparence et de lutte contre la surpêche, le nouveau ministre de la pêche, Dr Fatou Diouf, a annoncé la publication de la liste des navires autorisés à pêcher au Sénégal. La Confédération africaine des organisations professionnelles de pêche artisanale (CAOPA) s'exprime à ce sujet.
Les opérations de pêche industrielle dans les eaux camerounaises sont dominées par des chalutiers d'origine étrangère en société mixte avec des entrepreneurs locaux, 83 % de ces navires étant liés à des entités chinoises. Ces chalutiers sont autorisés à exploiter les stocks de poissons au-delà de 3 milles nautiques de la côte, y compris les crevettes très prisées.
Bien qu'il soit illégal pour les navires étrangers de pêcher au Ghana, au cours de la dernière décennie, les navires appartenant à des Chinois ont proliféré. Des hommes d'affaires bien connectés avec le pouvoir servent de couverture à cette industrie de la pêche au chalut. Le Ghana perd 50 millions d'euros par an, mais le plus inquiétant est le fait que la surpêche sévère a un impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le pays.
En pleine crise du Coronavirus, le comité consultatif sénégalais pour l'attribution des licences de pêche a été consulté par courrier électronique. Plusieurs organisations soulèvent des questions de durabilité et avertit que la situation pourrait mettre en danger les moyens de subsistance des communautés de pêche artisanale.
