Les opérations de pêche industrielle dans les eaux camerounaises sont dominées par des chalutiers d'origine étrangère en société mixte avec des entrepreneurs locaux, 83 % de ces navires étant liés à des entités chinoises. Ces chalutiers sont autorisés à exploiter les stocks de poissons au-delà de 3 milles nautiques de la côte, y compris les crevettes très prisées.
L'emprise de la Chine sur le secteur de la pêche au Ghana menace la sécurité alimentaire
Bien qu'il soit illégal pour les navires étrangers de pêcher au Ghana, au cours de la dernière décennie, les navires appartenant à des Chinois ont proliféré. Des hommes d'affaires bien connectés avec le pouvoir servent de couverture à cette industrie de la pêche au chalut. Le Ghana perd 50 millions d'euros par an, mais le plus inquiétant est le fait que la surpêche sévère a un impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le pays.
La société civile malgache se prononce la veille du prochain tour de négotiations de l'Accord de pêche avec l'UE
Madagascar approuve un accord de pêche de 10 ans avec un consortium chinois
Accord de pêche Mauritanie-société chinoise en rediscussion
La convention signée en juin 2011 entre l’Etat mauritanien et la société chinoise Poly Hondone, pour une enveloppe de 100 millions USD, est actuellement en renégociation après la suspension des activités de la société chinoise, cette dernière n’ayant pas respecté ses engagements contractuels. Dernièrement, la Mauritanie a été critiquée par ses partenaires européens à cause des facilités discriminatoires accordées à la société chinoise : le pays, - qui devait bénéficier de l’arrivée de bateaux de pêche aux petits pélagiques, courant 2012-, avait donné 5 licences de pêche aux céphalopodes réputés surexploités, à l’entreprise chinoise. L’arrivée, sans cesse reportée, des bateaux de pêche pélagique a servi de pomme de discorde entre les deux parties. Selon certains observateurs, la pêche expérimentale utilisant des engins de pêche sélectifs (senneurs, caseyeurs…) menée par la société chinoise n’a pas donné les résultats escomptés, et la société tenterait, -par le retard répété de l’acheminement des bateaux de pêche pélagique- de forcer la main aux autorités mauritaniennes, pour utiliser des engins de pêche qui lui assureraient une meilleure rentabilité. Ils souhaiteraient également un accès plus important aux céphalopodes.
La convention entre la Mauritanie et la société Poly Hondone accorde des avantages énormes à la partie chinoise, ce qui a été à l’origine d’une véritable polémique en Mauritanie où le lien avec un accord portant sur l’armement est aussi mentionné.
Source : REJOPRAO, 8 Janvier 2013, http://rejoprao.blog4ever.com/blog/...