Au début du mois de février, les parties contractantes de la Commission des thons de l'océan Indien (CTOI), réunies au Kenya, ont adopté des mesures de conservation et de gestion concernant les dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancrés et dérivants. Ces mesures ont été accueillies favorablement par de nombreux pays de l'océan Indien qui considèrent les DCP comme l'une des principales causes de la surpêche du thon dans la région. Un article par Béatrice Gorez et Hélène Bours.
La « politique commune de la pêche demain » va-t-elle soutenir la pêche artisanale durable en Afrique ?
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Le 21 février, la Commission a présenté plusieurs mesures visant à améliorer la durabilité du secteur européen de la pêche et de l'aquaculture. Elle comprend quatre éléments : La transition énergétique, un plan d'action pour protéger et restaurer les écosystèmes marins, une communication sur la « politique commune de la pêche aujourd'hui et demain » et un rapport sur l'organisation commune des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture. Quel sera l'impact de ces mesures sur les communautés africaines de pêcheurs artisanaux ?
Le nouvel accord de pêche entre les Seychelles et Taïwan est maintenant public. Mais la pêche au thon sera-t-elle plus durable pour autant ?
Pendant plusieurs décennies, les accords d'accès des Seychelles avec les entreprises taïwanaises contenaient des articles empêchant la publication de contenu sans l'approbation écrite préalable. En 2021, dans le cadre du processus de l'Initiative pour la transparence des pêches, le gouvernement des Seychelles a annoncé qu'il s'efforcerait de supprimer les clauses de confidentialité de ses accords de pêche.
Une année pour la pêche artisanale, ce n'est pas suffisant
2022, l'Année internationale de la pêche artisanale et de l'aquaculture (IYAFA), a été une année charnière pour la pêche artisanale, répondant à l'objectif des Nations unies de sensibiliser au rôle qu'elles jouent dans l'emploi, la sécurité alimentaire, la nutrition, les moyens de subsistance, la culture et le bien-être des communautés côtières. Au-delà de la reconnaissance, il est urgent de prendre des mesures concrètes pour garantir leur accès aux ressources marines et aux marchés, comme l'ont promis les États dans le cadre de l'objectif de développement durable 14.b.
Pour aller vers une pêche durable en Afrique : la discussion de la FAO sur les accords d'accès à la pêche étrangère est essentielle
Dans cet article, l'auteure examine le récent rapport de la FAO qui cartographie les accords d'accès, se concentrant sur l'accès aux eaux des pays en développement par les flottes d'origine étrangère. Selon la FAO, ce rapport est une première étape pour faciliter "l'identification des possibilités d'améliorer le commerce des services liés à la pêche, en particulier pour les pays en développement", afin de rendre les accords d'accès plus équitables et plus durables.
Malgré ce que dit la FAO, l'accès aux ressources marines et aux marchés n'est pas encore garanti pour la pêche artisanale
Un récent rapport évaluant les progrès réalisés en matière d'objectifs de développement durable liés à l'alimentation et à l'agriculture passe sous silence le fait que, partout dans le monde, les hommes et les femmes de la chaîne de valeur de la pêche artisanale sont toujours confrontés à d'incroyables obstacles pour voir leurs droits d'accès respectés. L'Année internationale de la pêche et aquaculture artisanales a catalysé la reconnaissance du rôle important de la pêche artisanale dans la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, mais il faut maintenant agir sur le terrain et obtenir des résultats concrets.
Accord OMC sur les subventions à la pêche : une souris est née
Pour que l’accord contribue efficacement aux Objectifs de Développement Durable, il est essentiel que les prochaines négociations, avant la treizième conférence ministérielle, se focalisent la principale menace à la pêche artisanale en Afrique : la surpêche et la surcapacité, surtout par le biais des navires d’origine étrangère.
La gestion de la pêche en Afrique de l’Ouest : l’exemple des sardinelles
Activités des chalutiers sénégalais au Libéria: les compagnies incriminées par CAPE, SOPERKA et PEREIRA, s’expliquent
La SOPERKA, société de pêche sénégalaise, en société mixte avec la société espagnole Grupo Pereira, a souhaité réagir à notre article « Pêche expérimentale ou pillage expérimental au Libéria ? ». M. Kandji, directeur général, M. Serrano, de la société Pereira, conseiller de la SOPERKA pour ses opérations de pêche, et M. Perez Bouzada, avocat, qui défend les intérêts de la société Pereira, se sont exprimés sur une série de questions soulevées dans l'article.
Déclaration politique de la Conférence des Nations unies sur les océans : où sont les pêcheurs ?
La déclaration finale ne reconnaît pas comme il se doit le rôle et l'importance du plus grand groupe d'utilisateurs de l'océan, les pêcheurs artisans, alors qu'elle encourage les partenariats public-privé, les instruments du marché des capitaux et d'autres formes de financement, qui pourraient finir par détruire les communautés côtières de pêche.
Le Sénégal et le Libéria coopèrent pour évaluer scientifiquement la viabilité de la pêche au Libéria. Mais pour les ‘carabineros’, c’est peut-être trop tard
Sponsorisée par la Banque mondiale dans le cadre de son projet de gestion durable des pêches au Libéria, d'un montant de 40 millions d'euros, cette campagne de recherche tirera parti du navire de recherche du CRODT, l'ITAF DEME, mis à l'eau en 2021 avec l’appui sectorial de l'Accord de Partenariat UE-Sénégal pour une Pêche Durable.
La pêche artisanale demande aux décideurs d'agir maintenant lors de la conférence des Nations unies sur les océans
COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT: La pêche artisanale constitue le plus grand groupe d'utilisateurs des océans de la planète, et leurs activités fournissent de la nourriture ou un revenu à un demi-milliard de personnes. Pourtant, dans les processus décisionnels, leurs besoins passent souvent après les intérêts des grandes entreprises, et ils sont généralement exclus des décisions politiques qui affectent de manière disproportionnée leur vie et leurs moyens de subsistance. Si nous n'agissons pas dès maintenant, la conférence de Lisbonne menace de saper encore davantage les intérêts de ces communautés.
Afrique de l’Ouest : PESCAO devra être plus efficace et attentif à la pêche artisanale
Le programme pour l’amélioration de la gouvernance des pêcheries en Afrique de l‘Ouest, financé par l’UE sur les fonds du 11ème FED Régional a démarré en juin 2017 et s’achèvera en juin 2024. Après près de 4 années, une évaluation est en cours pour apprécier les résultats obtenus, et voir comment améliorer sa mise en œuvre, dans un contexte où les pays de la région CEDEAO mettent l’accent sur le développement d’une stratégie d’économie bleue.
L'initiative de financement de l'économie bleue durable : comment détruire les océans de façon responsable
Les efforts pour rendre l'économie bleue durable ont conduit à des appels croissants pour une meilleure réglementation des investissements. La Commission européenne a fourni des fonds au Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) pour lancer l'Initiative de financement de l'économie bleue (BEFI). La BEFI a été célébrée lors de conférences internationales sur l'économie bleue. Toutefois, cet article souligne les faiblesses inhérentes aux directives volontaires pour atténuer les menaces que les investisseurs financiers font peser sur la destruction de la planète.
Le nouvel accord UE-Mauritanie : vers une gestion durable des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest ?
Dans ce troisième article de la série sur la pêche en Mauritanie, les auteurs passent en revue l'état de surexploitation des stocks de petits pélagiques, examinent les moyens par lesquels l’Accord de partenariat de pêche durable (APPD) UE-Mauritanie aborde la question et reviennent sur la demande de plusieurs parties prenantes d’une organisation régionale de gestion des pêches pour les stocks de petits pélagiques partagés.
Plus d'aquaculture pour nourrir le monde ? Pas au détriment des communautés de pêche africaines
Aujourd'hui, l'aquaculture fournit de la nourriture à plus de personnes que la pêche de capture, et la tendance est à la hausse. La demande de farine et d'huile de poisson qui en découle, impulsée principalement par la Chine, est de plus en plus couverte par la pêche ouest-africaine. Cependant, rejeter la responsabilité de la menace qui pèse sur les stocks de poissons de la région uniquement sur l'appétit de la Chine pour les produits de la mer est un peu simpliste.