Une organisation de la société civile sénégalaise, membre du réseau OECD Watch, a soutenu des pêcheurs de Saint-Louis dans le dépôt d'une plainte auprès des points de contact nationaux de l'OCDE du Royaume-Uni et des États-Unis contre les multinationales British Petroleum et Kosmos Energy.
Au Sénégal, les exportations de farine et d’huile de poisson « explosent »
Le message de la pêche artisanale africaine à la FAO : « La sardinelle doit être réservée aux artisans, pour la consommation humaine, pas pour la farine de poisson »
La FAO a organisé un atelier à Accra (Ghana) du 5 au 7 décembre sur le thème : « Optimiser la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les avantages de la production de petites espèces pélagiques en Afrique subsaharienne ». Dans une présentation conjointe, CAOPA et CAPE ont alerté de l’impact du déclin de la sardinelle en Afrique de l'Ouest sur les pêcheurs, les femmes transformatrices de poisson et les consommateurs.
Accusée de « greenwashing » et d'opacité, la société française Olvea répond. Est-elle convaincante ?
La discussion sur le rôle d'Olvea dans l'exploitation des petits pélagiques d'Afrique de l'Ouest pour la production d'huile de poisson intervient alors que les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales sur la conduite responsable des entreprises ont été récemment mis à jour et renforcés, afin de garantir une conduite responsable des entreprises en ce qui concerne leur impact dans des domaines tels que le changement climatique, la biodiversité et le devoir de diligence dans la chaîne d'approvisionnement.
« L'Union européenne doit être crédible et démontrer que l'argent du contribuable européen est dépensé à bon escient pour soutenir la pêche durable »
Des représentants de communautés de pêche côtière de huit pays africains ont participé à un séminaire sur la dimension extérieure de la PCP organisé par le Conseil consultatif de la pêche à longue distance (LDAC) de l'UE en Suède. Ils se sont ensuite rendus à Bruxelles où ils ont échangé avec des décideurs de la Commission et du Parlement européen.
OLVEA importe l’huile de poisson d’Afrique de l’Ouest : « Greenwashing » en action, transparence au point mort
Un épisode du magazine d’investigation Sources de ARTE, intitulé ‘Le saumon : une histoire d’enfumage’ retrace le parcours de la farine et de l’huile de poisson produite en Mauritanie jusqu’en Europe.
Les eurodéputés appellent la Commission à se servir des accords de partenariat de pêche comme levier pour une gestion régionale en Afrique de l’Ouest
La commission de la pêche du Parlement européen a souligné l’impact de l’industrie de la farine de poisson en Mauritanie sur la sécurité alimentaire des populations ouest-africaines et a demandé à ce pays, ainsi que à l’UE et aux pays voisins d’Afrique de l’Ouest de soutenir et d’« initier un dialogue international » pour la création d’une ORGP pour les stocks partagés.
Quand les populations ont faim, les images de poisson frais pour la farine choquent
La production de farine et d'huile de poisson en Afrique de l'Ouest détruit les ressources de la région au profit de pays étrangers
Au Sénégal et en Mauritanie, l’impact de l’exploitation du pétrole sur la pêche inquiète
Les parties prenantes de l'UE demandent à l'Union d'intensifier son action pour la gestion durable des petits pélagiques en Afrique de l'Ouest
La Mauritanie s’était engagée à éliminer la production de farine de poisson pour 2020. Aujourd’hui, elle a triplé
La commission de la pêche du PE vote la prorogation du protocole APPD UE-Mauritanie, et met en évidence les points à renégocier
Le rapport de la députée européenne Clara Aguilera avertit que cette prolongation ne doit pas faire traîner les négociations du nouveau protocole. Il inclut des demandes essentielles du secteur de la pêche artisanale mauritanienne, telles que des progrès en matière de transparence et l'utilisation d'un soutien sectoriel pour le développement durable du secteur local.
Lutte contre l'utilisation de poissons sauvages dans les chaînes d'approvisionnement de l'aquaculture
La société civile et les organisations de pêche artisanale réagissent au nouveau protocole de pêche UE-Sénégal
Alors que la proposition est présentée à la commission PECH du Parlement européen et à l'Assemblée nationale sénégalaise, l'APRAPAM et la CAOPA demandent au gouvernement de publier tous les accords d'accès, exigent plus de transparence sur l'utilisation des fonds de soutien sectoriel et expriment leur inquiétude sur l'accès à certains stocks de poissons.
Nouveau protocole de l'accord de pêche durable entre l'UE et le Sénégal: les organisations de pêche artisanale demandent une stratégie régionale
Protocole d’accord de pêche UE/Mauritanie : audition de la commission pêche du Parlement européen
Le débat a mis en avant différents points de vue : alors que la société civile, le secteur et les représentants de la pêche artisanale mauritanienne sont en faveur de la mise en œuvre du protocole, qui prend en compte les besoins en développement du secteur local et des conditions d’exploitation des stocks), le secteur de la pêche de l’UE estime que le protocole n’est pas économiquement rentable pour les flottes.
Accord de pêche Mauritanie-société chinoise en rediscussion
La convention signée en juin 2011 entre l’Etat mauritanien et la société chinoise Poly Hondone, pour une enveloppe de 100 millions USD, est actuellement en renégociation après la suspension des activités de la société chinoise, cette dernière n’ayant pas respecté ses engagements contractuels. Dernièrement, la Mauritanie a été critiquée par ses partenaires européens à cause des facilités discriminatoires accordées à la société chinoise : le pays, - qui devait bénéficier de l’arrivée de bateaux de pêche aux petits pélagiques, courant 2012-, avait donné 5 licences de pêche aux céphalopodes réputés surexploités, à l’entreprise chinoise. L’arrivée, sans cesse reportée, des bateaux de pêche pélagique a servi de pomme de discorde entre les deux parties. Selon certains observateurs, la pêche expérimentale utilisant des engins de pêche sélectifs (senneurs, caseyeurs…) menée par la société chinoise n’a pas donné les résultats escomptés, et la société tenterait, -par le retard répété de l’acheminement des bateaux de pêche pélagique- de forcer la main aux autorités mauritaniennes, pour utiliser des engins de pêche qui lui assureraient une meilleure rentabilité. Ils souhaiteraient également un accès plus important aux céphalopodes.
La convention entre la Mauritanie et la société Poly Hondone accorde des avantages énormes à la partie chinoise, ce qui a été à l’origine d’une véritable polémique en Mauritanie où le lien avec un accord portant sur l’armement est aussi mentionné.
Source : REJOPRAO, 8 Janvier 2013, http://rejoprao.blog4ever.com/blog/...
A quoi a servi l’appui sectoriel à la Mauritanie : la Commission européenne publie son rapport
A la suite de la table ronde qui a eu lieu à Nouakchott en octobre dernier, et en réponse aux interrogations de beaucou p de participants sur le manque de transparence par rapport à l’utilisation de l’argent de l’accord de pêche, la délégation UE en Mauritanie a publié une note d’information sur ce qui a été réalisé avec l’appui sectoriel entre 2008 et 2012. Le document dresse une liste non-exhaustive des projets réalisés ou en cours. Seulement, des questions restent posées sur certaines des réalisations, notamment quant au retard pris pour livrer un nouveau patrouilleur (à 5 millions d’euros) payé par la CE.
Le Protocole de l’APP UE/Mauritanie 2008-2012 a retenu 65 M€ d’appui sectoriel que l’Etat s’est engagé à mettre en œuvre au profit du développement du secteur des pêches. En pratique, l’UE a versé annuellement la contrepartie financière dans laquelle une tranche a été réservée par les autorités budgétaires aux institutions clés du Ministère des Pêches pour (i) mener leurs missions (surveillance, recherche, sanitaire, formation) et mettre en œuvre un plan d’actions sous forme de projets. Sur l’enveloppe globale, l’UE a dédié 1 M€ chaque année pour appuyer le Parc National du Banc d’Arguin, l’une des principales aires marines protégées côtières d’Afrique de l’ouest, zone nourricière pour de nombreuses espèces halieutiques. Sur les projets réalisés, la DSPCM a été la principale institution bénéficiaire de l’appui sectoriel qui a financé 100 % de son budget d’investissements et en partie son fonctionnement et l’Etat a octroyé sur fonds de l’appui sectoriel le budget annuel de l’IMROP (recherche scientifique). L’appui sectoriel a permis de financer de nombreuses infrastructures de taille moyenne, tandis que les grands projets – qui représentent l’enjeu de la Stratégie nationale des pêches 2008-2012 de l’Etat et donc de l’appui sectoriel de l’UE – sont encore en cours de passation ou de mise en œuvre L’appui sectoriel a permis d’accompagner la mise en place de l’Office national de l’inspection sanitaire des pêches et de l’aquaculture (ONISPA) en finançant l’intégralité de son budget d’investissements concentré sur deux principaux axes d’activités (appui à l’inspection sanitaire et appui à l’accréditation des laboratoires aux normes ISO 17025). Des appuis en termes de formation maritime et d’emploi ont également été réalisés ainsi que des appuis dédiés à la pêche artisanale. De plus, des mesures de protection de l’environnement marin ont été prises. Les capacités institutionnelles du Ministère de la pêche ont également été renforcées. Enfin, le document fait état des programmés après le 31/07/2012.
Lire le rapport
Voir également l’article suivant : http://www.quotidien-nouakchott.com...
La société civile mauritanienne demande l’application de l’accord de partenariat avec l’UE
Une table ronde des acteurs de la société civile mauritanienne s’est tenue à Nouakchott les 14 et 15 octobre 2012, à l’initiative de Pêchecops et de la FNP, sur le sujet suivant : « Projet de Protocole de l’Accord de Partenariat de Pêche Mauritanie – UE : vers une Pêche durable ? ». Les 43 participants ont adopté une série de recommandations.
Ces recommandations incluent :
Le protocole doit être approuvé tel quel sans rouvrir les négociations ;
La pêche au poulpe doit être exclusivement réservée à la pêche nationale, en particulier artisanale ;
Le débarquement des captures réalisées dans la ZEE mauritanienne doit être obligatoire ;
Le principe de non discrimination de traitement doit être appliqué à tous les armements étrangers,
la consultation des acteurs doit être effective, en particulier à travers la mise sur pied d’un conseil consultatif rassemblant les parties prenantes ;La transparence doit être faite pour tout ce qui concerne les conditions d’accès des flottes étrangères, que ce soit dans le cadre de l’APP avec l’UE ou pour les autres accords que la Mauritanie conclut ;
Les priorités de partenariat incluent l’appui au développement d’une flotte locale de senneurs glaciers pour pêcher la sardinelle pour le marché de consommation locale et régionale ; l’appui à l’entreprenariat des femmes dans la pêche, l’appui au développement des infrastructures de débarquement.