L'auteure formule 4 recommandations qui vise à rendre la dimension extérieure de la PCP plus efficace : (1) l'UE devrait passer d'accords d'accès à des accords de gouvernance des pêches, (2) tout en continuant à soutenir la participation éclairée des parties prenantes dans les pays tiers ; (3) elle devrait veiller à ce que tous les navires d'origine européenne, y compris ceux qui se repavillonnent, respectent les normes de durabilité ; et (4) elle devrait s'engager activement au niveau international à promouvoir des accords d'accès transparents, équitables et durables applicables à toutes les flottes d'origine étrangère qui pêchent dans les pays en développement.
A la suite de l'émission d'un carton jaune au Sénégal de la part de l'Union européenne (UE), les négociations de l'accord de pêche entre l'UE et le Sénégal sont au point mort. Avec le carton jaune du Sénégal, les négociations de l'accord de pêche entre l'UE et le Sénégal sont au point mort. Au même moment, l'UE négociera le renouvellement de son APPD avec la Gambie, dont les eaux sont bordées de part et d'autre par celles du Sénégal. Comment les flottes de l'UE vont-elles utiliser l'accès aux eaux gambiennes, alors qu'elles risquent de se voir interdire l'accès aux eaux sénégalaises ?
Dans cet article, l’auteure souligne les impacts écologiques et sociaux de l’élevage intensif de saumon norvégien, notamment son impact sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. L’auteure remarque que si, d’une part, l’Union européenne promeut le poisson destiné à la consommation humaine en Afrique, d’autre part, l’UE ouvre également grand les portes de son marché au saumon d’élevage norvégien, nourri avec du poisson d’Afrique de l’Ouest.
Dans une contribution commune, CAPE et la CAOPA répondent à un appel ouvert aux organisations de la société civile. Les deux organisations tirent la sonnette d'alarme quant aux difficultés rencontrées par les hommes et les femmes de la pêche artisanale à prendre part au processus décisionnel de la gouvernance internationale des océans et réclament une approche fondée sur les droits humains.
Dans cet article, l’auteure examine un rapport, récemment publié par Poseidon et financé par le gouvernement allemand, qui passe en revue les différents moyens d’accroître les retombées positives des accords de partenariat de pêche durable de l’Union européenne dans les pays africains, en accordant une attention particulière aux thématiques de la pêche artisanale, de l’égalité de genre et de la sécurité alimentaire.
Dans cet article, reconnaissant que l'Afrique de l'Ouest a été pionnière pendant des décennies en matière de réforme de la pêche artisanale, Hugh Govan examine les principaux obstacles à la cogestion dans la région. Citons un manque de volonté politique, qui se traduit par de faibles allocations budgétaires ; un soutien insuffisant et mal ciblé aux organisations de pêche ; les rôles et les responsabilités des communautés de pêche restent mal définis dans la cogestion ; le non-respect des zones exclusivement réservées à la pêche artisanale ; et une défense inadéquate des droits humains et en particulier du rôle important des femmes dans la pêche artisanale.
LETTRE CONJOINTE : 11 organisations africaines de pêche artisanale et ONG de développement envoient une lettre aux commissaires Virginius Sinkevicius et Jutta Urpilainen leur demandant d'utiliser la voix cruciale de l'UE à travers les accords de partenariat pour une pêche durable et le partenariat UE-Afrique pour faire face à la crise alimentaire imminente dans la région de l'Afrique de l'Ouest liée à la production de farine de poisson et d'huile de poisson.
Cet article analyse une série d'études commandées conjointement par la CAOPA et la CAPE sur les zones réservées à la pêche artisanale dans plusieurs pays africains. L'auteure met en lumière les défis communs en matière de protection de l'accès préférentiel des communautés de locales et le besoin urgent de mieux développer la cogestion de la pêche côtière, et examine comment l'UE peut contribuer à la protection de l'accès aux ressources de la pêche artisanale.
Dans cet article qui traite du renouvellement du protocole de l’APPD UE-Guinée-Bissau, l’auteure, d’une part, passe en revue les points essentiels de l’accord du point de vue de la pêche artisanale locale et relaye ses demandes et, d’autre part, détaille l’aspect de la durabilité : bien que le protocole ne permette pas aux flottes européennes de pêcher des petits pélagiques en situation de surexploitation, au moins 4 navires d’origine européenne se seraient repavillonés en Guinée-Bissau et pêcheraient ces espèces, mettant à mal la sécurité alimentaire de la région et concurrençant la pêche artisanale.