Le gouvernement de Madagascar a indiqué qu’il attend tirer des meilleurs bénéfices de ses ressources thonières, à travers une compensation financière plus élevée. Si celle-ci est couplée avec un appui sectoriel conduit vers la pêche locale, cela pourrait contribuer à développer le secteur malgache de la petite pêche qui fournit des milliers d’emplois et est essentiel pour la sécurité alimentaire.
Les acteurs locaux de la pêche réagissent au nouvel accord de partenariat pour une pêche durable UE-Seychelles et son protocole
Lutte de l’UE contre la pêche INN : une transparence accrue est nécessaire
L'Eveil du FiTI
Progrès avec l'Initiative de Transparence des pêches?
Développer l'Initiative de Transparence de l'Industrie de la pêche (FITI): Que pouvons nous apprendre de l'ITIE?
La réglementation INN de l'UE - nécessité d'améliorer la transparence
Recommandations de CAPE pour les futures évaluations ex ante et post ante
CAPE a publié un document proposant des recommandations pour l’amélioration du processus des évaluations futures des APP. Ce document a été envoyé à la CE, avec une lettre demandant que :
Les rapports d’évaluation soient systématiquement rendus publics (et non fournis sur demande) ;
Les évaluations soient passées en revue et commentées par les acteurs des deux parties avant la signature de tout nouvel accord, afin d’améliorer la participation au processus de décision ;
Ces évaluations accordent davantage de considération à plusieurs questions, notamment les impacts des activités des flottes appartenant à l’UE et n’entrant pas dans le cadre des accords de pêche, les prises accessoires des navires européens (composition, valeur), l’application de la clause sociale, etc.
Transparence et durabilité dans les pêches africaines
Des représentants de la pêche artisanale, de la société civile et des journalistes de 16 pays africains se réunissent au Sénégal
Contribution par Brian O’Riordan, Secrétaire du Bureau ICSF Belgique
Quelques 60 participants ont pris part à la Conférence sur la Transparence dans le secteur des pêches maritimes en Afrique, organisée du 22 au 24 Novembre 2011 par la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) en collaboration avec TransparentSea, la Coalition pour des Accords de Pêche Equitables (CAPE) la Fondation Rurale d’Afrique de l’Ouest (FRAO). Cette conférence suivait la célébration de la Journée mondiale de la Pêche, également organisée par la CAOPA, en collaboration avec des organisations locales et ICSF, au cours de laquelle ont été discutées les lignes directrices volontaires de la FAO pour une Pêche artisanale durable.
Parmi les participants invités à la Conférence, des leaders, hommes et femmes, d’organisations de pêche artisanale (capture, transformation, mareyage), des représentants de la société civile et des pouvoirs publics locaux. Étaient également présents des membres du REJOPRAO (Réseau des journalistes pour une pêche responsable en Afrique de l’Ouest), lauréats en 2010 (Seafood Champions) du Prix de l’Alliance des Produits de la mer.
Pendant les trois jours qui ont suivi, les participants ont reçu et partagé des informations sur des investissements massifs effectués dans le cadre de projets d’aide au développement de la pêche artisanale, qui ne profitent guère aux communautés de pêche, et qui manquent de transparence quant à la destination finale de cet argent.
De la même manière, ils ont été informés des flux massifs de capitaux spéculatifs transnationaux qui aboutissent dans des opérations de pêche industrielle en Afrique, le tout dans une grande opacité.
Cette conférence a mis en avant le fait que la transparence dans la pêche est un enjeu de plus en plus reconnu, comme le signale la FAO dans son rapport 2010La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture. La Banque mondiale et certains autres grands bailleurs de fonds ont commencé à adopter des programmes en vue de promouvoir la transparence dans ce secteur.
Les participants ont par ailleurs demandé que soit procédé à l’élaboration et à l’adoption de Normes et Principes pour la transparence dans le secteur de la pêche. Devraient y figurer notamment les éléments suivants : diffusion de l’information dans les langues locales avec une terminologie simplifiée, fixation de délais pour traiter les demandes d’information, mise à disposition de l’information sous une forme facilement accessible selon ce qui convient le mieux dans le pays concerné, participation effective et consentement préalable en connaissance de cause des parties prenantes en matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques.
Plus d’informations
Lire le rapport détaillé
La transparence dans les APP
La CAPE et son partenaire kényan TransparentSea ont organisé et facilité un atelier le 26 janvier dernier au Parlement européen sur la thématique de la transparence dans la dimension extérieure de la PCP.
A cette occasion, Gaoussou Gueye, Secrétaire de la Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de la Pêche Artisanale (CAOPA), a abordé la question de la transparence dans le cadre des relation UE-ACP par deux cas illustratifs : les Accords de Partenariat de Pêche et la mise en œuvre des projets d’appui au secteur de la pêche financés par l’Union européenne.
Plus d’informations:
Intervention de Gaoussou Gueye, CAOPA, sur la transparence dans la dimension externe de la PCP
Article CAPE sur les bénéfices et limites de la transparence, par Andre Standing