CAPE examine de manière critique le concept de pêche INN et les idées politiques sur la meilleure façon de le combattre.
Droits et Responsabilités des Etats du pavillon et côtiers en Afrique de l'Ouest - commentaires sur l'avis du TIDM à la requête de la CSRP
Bons et méchants : La pêche INN relève de la criminalité des entreprises en complicité avec les états, pas du ‘crime organisé’
La réglementation INN de l'UE - nécessité d'améliorer la transparence
Surveillance participative en Afrique de l’Ouest
En marge de la 29ème session du Comité des Pêches de la FAO, et suite à une première réunion en marge de la CMAPA en septembre 2010, la CAPE a rencontré ses partenaires, organisations de pêche artisanale de Guinée et du Sénégal, pour évaluer les projets de surveillance participative existant dans les deux pays et faire une série de recommandations visant à améliorer la contribution de la surveillance participative à la lutte contre la pêche INN.
Ces recommandations ont été présentées à la Commission européenne à l’occasion d’une réunion entre l’unité "Politique de Contrôle des Pêches" de la DG-MARE et les ONG actives dans ce domaine.
La CAPE et ses partenaires suivront de près les développements en matière de surveillance régionale, notamment dans les eaux de la CSRP, et tenteront d’associer les pêcheurs à ces processus.
Lire le document complet Surveillance participative : recommandations
Atelier CAPE sur la pêche INN lors de la Journée Maritime Européenne à Gijon
La CAPE a organisé le 19 mai dernier l’atelier intitulé "Mise en œuvre de la réglementation INN dans les pays en développement : l’organisation du dialogue avec les acteurs des pays tiers".
Les acteurs des pays en développement, en particulier le secteur de la pêche artisanale, doivent faire face à des enjeux spécifiques pour la mise en oeuvre de la réglementation de lutte contre la pêche INN.
Même si l’expérience de mise en oeuvre est limitée (5 mois), les acteurs du secteur de la pêche des pays tiers (pêcheurs, exportateurs, autorités compétentes, ONG) ont déjà quelques exemples à partager à propos des enjeux concrets, - des problèmes et des opportunités- qui découlent de la mise en œuvre de cette réglementation, et des suggestions à faire à propos de la manière d’assurer la mise en œuvre efficace de cette réglementation, et comment un dialogue peut être établi entre l’UE et les acteurs des pays tiers pour assurer que l’objectif est atteint : lutter efficacement contre la pêche INN.
Présentations du panel :
"Application de la législation européenne de lutte contre la pêche INN : cas de la pêche artisanale au Sénégal". Par Gaoussou Gueye, exportateur et vice président du CONIPAS (Sénégal) et Makhtar Thiam, expert Pêche du West Africa Trade Hub
"Application de la législation européenne de lutte contre la pêche INN : cas des exportations de produits de la pêche de Mauritanie". Par Sid’ahmed Sidimohamed Abeid, président de la section artisanale de la Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie
"Importation de produits de la pêche vers l’UE". Par Concepción Sánchez Trujillano, Sous-directrice Générale des Affaires Communautaires de la Pêche (Espagne)
"Contrôle et Traçabilité : Défis et solutions". Par Hélène Bours, CAPE
"Implementation of the EU regulation on IUU fishing : Organising the dialogue with developing countries stakeholders". Rapport d’atelier de la Commission (EN)
Lutte contre la pêche INN en Afrique de l’Ouest : Bonne gouvernance et coopération régionale en priorité
Les tensions entre le Sierra Leone et la Guinée Conakry à propos de l’arrestation par la Marine sierra léonaise, il y a deux semaines, de huit Guinéens, - incluant des militaires, des policiers et des inspecteurs de pêche- , sont encore bien présentes.
Le Sierra Leone déclare que les Guinéens ont perpétré une attaque pirate à l’encontre de deux bateaux de pêche chinois sous licence dans leurs eaux. Le bateau guinéen a été arrêté au coeur des eaux du Sierra Leone, et les hommes à bord étaient en possession d’armes automatiques AK 47, et de paquets remplis de poissons de haute valeur, pris à bord de deux bateaux chinois sous licence, le Lian Run 23 et le Lian Run 24. D’après les autorités guinéennes, ces hommes étaient en patrouille de pêche légitime. Ils n’ont cependant pu donner aucune explication concernant ce qu’ils faisaient dans les eaux sierra léonaises.