Accord d'accès

La pêche en Afrique : des zones économiques exclusives pour faire quoi ?

La pêche en Afrique : des zones économiques exclusives pour faire quoi ?

Cet article de Michel Morin analyse le paradoxe entre les droits que les États côtiers africains ont sur leurs ZEE selon la CNUDM et le faible bénéfice qu'ils en retirent pour leurs populations, notamment pour la sécurité alimentaire et l'emploi. L'article montre qu'il existe une faiblesse structurelle du marché des droits de pêche qui s'explique par la corruption et le manque de transparence, et il conclut par la nécessité d'un changement de gouvernance dans la gestion des pêches africaines.

Revue du rapport de la Banque Mondiale "Le commerce de services dans la pêche: Perspectives émergentes sur les accords de pêche étrangers"

Ce rapport n’offre pas de nouvelles données empiriques sur les modalités d'accès aux pêcheries ni sur leurs impacts. En plus, il contient de nombreuses hypothèses contestables et des conseils discutables en matière de politique, sans parvenir à aborder certains des défis politiques les plus importants.

Thoniers et super chalutiers européens obligés de débarquer leurs rejets – enjeux pour les pays en développement

Thoniers et super chalutiers européens obligés de débarquer leurs rejets – enjeux pour les pays en développement

Dans sa position, CAPE demande à la CE de donner des réponses claires et développer des stratégies, en consultation avec toutes les parties prenantes, y compris dans les pays tiers, sur les enjeux de durabilité environnementale et de sécurité sanitaire de la mise en œuvre de cette obligation de débarquement.

Analyse des impacts de la convention Poly Hondone Pelagic Fishery-Mauritanie

Présentée comme un modèle pour la promotion d’activités à forte valeur ajoutée permettant de tirer profit de ressources pélagiques abondantes et à faible valeur marchande, le programme d’investissement, tel que repris dans la Convention entre le groupe chinois POLY-HONDONE PELAGIC FISHERY et la Mauritanie, signée en Juin 2011, cible en priorité les démersaux, en particulier le poulpe, ce qui va à l’encontre de la politique sectorielle, centrée, à travers le plan d’aménagement, sur la réduction de l’effort de pêche.

Mise en place alors que les négociations de l’Accord de partenariat pêche entre la Mauritanie et l’UE commencent, cette convention avec le groupe chinois ne fait que renforcer le scepticisme de certains vis à vis de notre politique de pêche. Pour eux, le retrait possible des céphalopodiers européens sera suivi de l’introduction d’autres bateaux de pêche étrangers peu regardants quant à la durabilité des pêches. Ce sentiment est conforté par certaines décisions récentes, comme celle d’autoriser le chalut boeuf, qui ne semble pas refléter le souci de bonne gestion avancé pour interdire la chaîne racleuse utilisée par les crevettiers européens.

Lire l’analyse de la Convention par Pêchecops

Atelier gestion de la pêche thonière par les ORGP : recommandations de Greenpeace et CAPE

Greenpeace et CAPE ont formulé une liste de recommandations à l’attention des États présents lors de l’atelier sur la gestion de la pêche thonière par les ORGP, tenu à Brisbane, Australie, du 29 juin au 1er juillet 2010.

Y est soulignée la nécessité que les ORGP adoptent un système qui offre une allocation d’accès aux ressources en utilisant un panel transparent de critères environnementaux et sociaux, qui respectent les droits des États côtiers en développement et des communautés de pêche à petite échelle à participer et à bénéficier des pêcheries thonières de sorte que cela mène à une compétition positive afin d’améliorer les normes et pratiques de pêche.

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