Cet article a été publié par Assane Deme, Secrétaire Général du Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l’Ouest, sur le site de APS.
Les membres du Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l’Ouest (REJOPRAO) ont estimé que la pêche africaine a plus que jamais besoin de visibilité dans un contexte où les enjeux liés à l’accès à la ressource halieutique deviennent plus nombreux. ‘’Dans un tel contexte, l’information, la sensibilisation et la communication prennent une importance particulière’’, ont-ils déclaré au cours d’une assemblée générale ordinaire, mardi, à Saly-Portudal.
Les délégués ont noté qu’un immense travail a été réalisé par le réseau au cours des trois dernières années. Ils estiment que le REJOPRAO a su être au cœur de grands évènements à travers la couverture des deux dernières éditions du Comité des pêches de la FAO ainsi que sa participation régulière à la célébration de la Journée mondiale de la pêche. Les délégués ont ainsi salué le bureau sortant pour la qualité du travail abattu. Mais ils ont reconnu que cela était en-deçà de l’espoir qu’avait suscité la création du réseau en 2006. En réponse à cela, les membres ont individuellement renouvelé leur engagement, et un nouveau bureau a été mis en place.
Venus d’une dizaine de pays (Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Mali, Nigéria, Sénégal, Togo), les délégués ont élu un nouveau bureau de neuf membres, présidé par le journaliste burkinabé Inoussa Maïga, pour une durée de trois ans. Il remplace ainsi à ce poste son confrère mauritanien Jedna Deida. Les missions assignées au nouveau bureau sont, entre autres, l’amélioration de la communication interne et externe du REJOPRAO, le renforcement du leadership et de l’engagement des membres, la promotion de l'information. La nouvelle équipe du REJOPRAO a également pour tâche de promouvoir ‘’l’excellence journalistique sur la pêche’’, avec l’instauration d’un prix pour les meilleurs journalistes et des bourses de reportage.
Pour atteindre ses objectifs, le REJOPRAO veut compter sur le soutien de ses partenaires. Il s’agit notamment de la Confédération africaine des organisations professionnelles de pêche artisanale (CAOPA), de la Coalition pour les accords de pêches équitables (CAPE), de la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC), etc.
Les membres du nouveau bureau exécutif veulent, au cours de leur mandat, faire du REJOPRAO ''une structure fiable et crédible avec des ambitions réalistes au profit du secteur de la pêche artisanale et des communautés de pêcheurs, dans un esprit de dialogue et de consensus constructifs'', comme ce fut le cas tout au long de leur assemblée générale. ‘’On est conscients du travail qui nous a été confié à travers ce choix porté sur nous et la lourdeur des tâches qui nous attendent. On doit, sans perdre de temps, travailler d’arrache-pied pour être au rendez-vous des enjeux de la pêche africaine’’, a déclaré M. Maïga, après son élection. Il a invité les membres du réseau, une fois de retour dans leurs pays respectifs, à jouer le rôle d’ambassadeur du REJOPRAO auprès de leurs confrères locaux, en les sensibilisant sur les enjeux de la pêche artisanale. Le nouveau président du REJOPRAO a invité ses confrères à faire preuve d'engagement pour la promotion d’une pêche responsable et durable.
Composition du nouveau Bureau exécutif du REJOPRAO
Président : Inoussa Maïga (Burkina Faso)
Vice-président : Joana Lopes (Cap-Vert)
Secrétaire général : Assane Dème (Sénégal)
Secrétaire général adjoint : Seckou Jammeh (Gambie)
Trésorier général : Adama Mbodji (Sénégal)
Trésorier général adjoint : Nana Darko (Ghana)
Membres :
Bégui Ogo (Côte d’Ivoire),
Sandrienne Boko (Bénin)
Babacar Guèye (Sénégal).